Jour 1 : Windhoek – Waterberg Wilderness

Après une traversée au-dessus de l’Atlantique, plutôt confortable et sans ces horribles perturbations qui me fichent toujours la trouille, nous débarquons à Windhoek. Dans le hall de l’aéroport, José repère la pancarte ‘Wiertz welcome’, brandie par un homme au visage souriant. C’est notre loueur Anton qui vient nous récupérer.

Nous devons nous rendre au bureau de change pour acheter des dollars namibiens. La file est longue et, pour chaque demande, il faut fournir son passeport et remplir de la paperasse. Nous attendons depuis une demie heure, sans vraiment avancer, lorsqu’on nous annonce qu’il n’y a plus d’argent et qu’il faut changer de bureau ! Nouvelle attente, indispensable car en Namibie la plupart des paiements se font en espèce. On s’organise : pendant que José s’occupe du change je me rend à la boutique MTCAirtime pour acheter les cartes Sim. Ici aussi, il faut faire la file et répondre aux mêmes obligations administratives. Il est presque midi et toujours pas de carte Sim. Anton intervient…, quelques minutes plus tard nous quittons l’aéroport.

Anton nous emmène au dépôt. Notre véhicule de location est prêt, une Toyota Hilux avec tente sur le toit, le matériel de camping, l’équipement pour la voiture, un GPS et l’indispensable téléphone satellite. Après un petit briefing, il nous reste à vérifier soigneusement l’état de la voiture et signer le contrat de location.

Nous devons nous ravitailler en carburant et faire les courses au Spar Westerlaan. Après quelques agitations dans les rues de Windhoek, nous y voilà. Nos courses terminées, nous payons par carte sans penser à la monnaie pour notre gardien puisqu’en Namibie il est d’usage de faire garder sa voiture sur les parking en échange de quelques Nad. Soit, nous assumons ! Va pour 50 Nad que notre jeune gardien empoche avec un large sourire.

En route pour la première étape, le Waterberg Wilderness, à 300 km. La route est goudronnée et la vitesse autorisée à 120 km/h sur les deux tiers du trajet. Quelques babouins, un gnou, un koudou, des groupes de pintades, des antilopes, un chacal et de nombreux phacochères croisent notre avancée. Au loin, un orage éclate. Des éclairs illuminent le ciel. Le spectacle au-dessus du plateau rouge est magnifique.

La réserve ferme ses portes à 19 h 30 ; nous arrivons juste à temps. Le jour décline rapidement, nous devons nous dépêcher de déplier la tente et préparer le souper. N’ayant encore rien mangé de la journée et donc affamés, nous sommes contraints de partager notre repas avec des milliers d’insectes qui se sont invités dans nos assiettes. C’est la loi de la nature ! Malheureusement, de nombreux lodges ne respectent pas cette loi naturelle au profit du bien être des touristes. Il est pourtant tout à fait possible de prendre ses repas après le coucher du soleil sans être trop dérangé par cette faune insolente. Des vêtements appropriés, une bonne crème anti-moustiques, l’indispensable traitement préventif contre le paludisme et un éclairage rouge protègent raisonnablement tout en préservant la biodiversité.

Calao à bec jaune
Guêpe solitaire
Tchagra à tête noire

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