Tweifelfontein est un musée à ciel ouvert avec quelques 2000 gravures rupestres répertoriées. Elles ont été réalisées par des chasseurs-cueilleurs San à la fin de l’Age de Pierre, sur une période de 2000 ans (entre 5000 et 3000 avant notre ère). Il y a environ 2 500 ans, des Khoekhoen, ont aussi occupé la vallée du Damaraland /Ui//Ais (endroit parmi les pierres) et réalisé des gravures qui sont clairement distinguables des gravures plus anciennes.

Ces pétroglyphes illustrent des pratiques rituelles chamaniques en lien avec la vie économique et spirituelle : certains animaux symboliques comme la girafe et le lion sont représentés avec des traits humains ; des relevés topographiques indiquent les points d’eau permanents et non permanents. Les gravures d’animaux africains sont très nombreuses et celles d’animaux marins démontrent l’existence de déplacements vers la côte atlantique.

Le nom du site ‘Tweifelfontein’ apparaît au milieu du XXe siècle, lorsque David Lewin, le premier colon blanc à s’établir dans cet endroit pour y implanter une ferme qu’il baptisa ‘Tweifelfontein’ (fontaine hésitante) en raison de sa lutte constante à trouver l’eau indispensable à la survie de sa famille et de son bétail. Mais l’environnement hostile du Damaraland a finalement contraint la famille Lewin à quitter le /Ui-//Aes (endroit parmi les pierres) pour s’installer dans une région plus propice.

La zone principale de l’art rupestre a été classée monument national en 1948 et elle est désormais protégée par le National Heritage Act 2004.

Lire aussi : Twyfelfontein ou /Ui-//aes

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