Namib signifie littéralement « espace ouvert », d’où le nom de Namibie qui est en soi un immense espace ouvert désertique.

Le Namib-Naukluft, d’une superficie de 49 768 km2, est la plus grande réserve faunique d’Afrique et la quatrième mondiale. Ce désert existe depuis 43 millions d’années et se caractérise, dans sa forme actuelle vieille 2 millions d’années, par de hautes dunes, des affleurements rocheux de granit et des montagnes du Naukluft dans sa partie orientale.

Ne bénéficiant que d’une pluviosité extrêmement faible, la vie a pu s’y développer grâce à la brume qui se forme au dessus-de l’océan Atlantique et retombe sous forme de pluie, généralement de février à avril.

En 1907, l’administration allemande avait délimité une partie du parc actuel qu’il proclama « réserve de chasse ». Le parc actuel a été créé en 1978 et regroupe le Namib Desert Park, le Naukluft Montain Zebra Park et une partie de Diamond Zone.

Outre les nombreux animaux que l’on retrouve dans tout le pays, le parc abrite un certain nombres d’espèces endémiques.

Erg du Namib

Sesriem est un petit village situé dans le désert du Namib, proche de l’extrémité Sud des montagnes du Naukluft. Il est une des portes d’entrée dans le parc National du Namib-Naukluft.

Les roches du canyon de Sesriem sont constituées de graviers fluviaux qui se sont déposés pendant les périodes de fortes précipitations à l’intérieur des terres et qui ont ensuite été cimentés en conglomérats par l’infiltration de calcaire. Ce conglomérat, appelé Karpfenkliff, couvre une vaste zone qui s’étend du Naukluft jusqu’au Grand Erg (la mer de sable), de Lüderitz à la rivière Kuiseb (300 à 400 km) et de la côte atlantique jusque dans l’intérieur des terre à l’Est (100 à 170 km).
C’est au cours des 6 derniers millions que le canyon a été creusé. Il mesure 4 km de long pour une profondeur de 30 m.

Aujourd’hui le lit de la rivière Tsauchab qui traverse le canyon est asséché. Les dunes de Sossusvlei ont peu à peu empêché l’eau d’y accéder. Pendant les rares épisodes de pluie, l’eau qui se déverse dans le canyon ruisselle des montagnes.

Sossusvlei

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La formation des dunes de Sossusvlei résulte de l’accumulation de grains de sable poussés par le vent sur des distances considérables.

Des études récentes de ces particules ont clairement mis en évidence leur origine à l’intérieur de l’Afrique australe, et leur trajectoire jusqu’à l’Atlantique via le bassin hydrographique du fleuve Orange. Les sédiments ainsi accumulés ont été poussés vers l’Atlantique pendant plus de 100 millions d’années, tandis que le courant atlantique Benguela et la dérive littorale générée par le vent qui lui est associé les ont chassé vers le Nord où ils se sont empilés sous l’action des vagues.

Au fil des siècles, d’importantes baisses du niveau de la mer ont permis au vent d’emporter d’immenses gisements autrefois submergés, vers l’intérieur des terres.

Les dunes de Sossus peuvent atteindre des hauteurs allant jusqu’à 380 mètres (de la base au sommet). Des hauteurs similaires ont été mesurées dans le désert du Badain Jaran en Chine et dans le Sahara africain. En Amérique du Sud certaines dunes qui se sont constituées contre les flancs montagneux peuvent dépasser 1000 mètres de hauteur. Les dunes de Sossus n’ont pas d’appui, seuls quelques unes se sont formées sur des inselbergs. Elles sont en partie traversées par les rivières Tsauchab et Tsondab, qui toutes deux achèvent leurs parcours sous forme de vlei.

L’une des dunes les plus connues de Sossus est la Dune 45, sa hauteur est de 170 m. Elle se nomme ainsi car elle est située à 45 km de l’entrée du site, en bordure de la route. La dune Big Daddy est la plus haute avec ses 325 m. Elle est située entre Sossusvlei et Deadvlei, à 1 km du parking.

Deadvlei

Cette cuvette est la vlei de la rivière Tsauchab dans laquelle des arbres avaient pris racine et s’étaient développés au cours d’une période humide. Quand le marais s’est asséché, les arbres ont péri. Ce décor insolite, tel une oeuvre d’art, est dû à l’aridité du climat exceptionnellement sec de la région empêchant la décomposition des arbres dont certains sont âgés de près de 1000 ans.

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